Prévenir ou guérir ? Compter ou décompter ?
Lettre au premier ministre qui cherche 40 milliards d’euros d’économies.
Loin du crépidarianisme symptomatique des réseaux sociaux, ci-après des chiffres et des lettres, qui donnent le vertige. Il n’y a pas que l’eau qui s’évapore, le bon sens et les euros semblent y être sujets.
Ma source est sûre et concerne la France. Selon un rapport du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD : https://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/docs/Temis/0070/Temis-0070550/19342.pdf ) publié en septembre 2011, le coût complet de traitement annuel de pollutions des eaux par les nitrates et les pesticides serait supérieur à 54 milliards d’euros par an. Au total, le coût de dépollution des eaux souterraines serait compris entre 522 et 847 milliards d’euros (hors coûts d’énergie du pompage avant traitement). Depuis la parution de ces données, à en croire les distributeurs de phytosanitaires, leur vente a connu un pic de +29% cinq ans après pour se situer aujourd’hui à +14% (source Nature France, le service public d’information sur la biodiversité). Mais quel rapport avec le coaching me direz-vous ? Mais la formule bien connue du toujours plus de la même chose ! Vos clients vous disent vouloir changer et continuent mordicus sur leur ligne comportementale, alors que faire, que dire ?? Approche paradoxale, recadrage, bascule mentale, , prise de conscience, etc… vous connaissez.
Mais là, la situation est différente. Simple constat, il est question de faire des économies et continuer à dépenser. Car d’un ministre à l’autre, et d’un sinistre à d’autres, il est assez difficile de croire que la conscience n’a pas été prise, les rapports gouvernementaux et ceux de la cour des comptes y ont contribué. Alors, si j’exclue (sans naïveté) la contrainte majeure de quelques lobbies industriels, et la peur de perdre le pouvoir du personnel politique conséquemment aux décisions dites impopulaires, si j’exclue aussi, la probable infernale complexité d’alignements interministériels, j’ose croire qu’il reste quelques options de sortie par le haut. J’oserai donc, en toute humilité, une suggestion fort honnête, car pleine du pragmatisme de nos retours clients quant aux effets du codéveloppement dans leurs entreprises. Il s’agit de la supervision de coprofessionnalisation. Un moyen de considérer une situation vécue au-delà des apparences. L’opportunité d’un dézoomage systémique salvateur. Que ceux qui connaissent les oreilles pour le faire entendre n’hésitent pas à leur chuchoter ces mots doux. Ne sait-on jamais ?